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SPECTACLE "LA PETITE HISTOIRE D'UN HOMME TROP GRAND"


Attachée de Presse : Dominique LHOTTE

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Cult.News

" Donner le temps aux spectateurs d'éprouver différents états de rire."

par Magali Chiappone Lucchesi

15.07.2024

Charly Lanthiez présente un solo poétique où il parvient à traverser le tragique en le faisant affleurer par la mécanique du rire. 

 

ESTHÉTIQUE DE LA RUINE 

L’ambiance est posée dès l’entrée en scène. La catastrophe a déjà eu lieu. Le décor est brinquebalant, une ruine prête à s’effondrer, mais tout tient, encore un peu, encore quelques instants, peut-être juste pour le temps de la représentation. Le temps a passé, les herbes ont poussé sur les murs à la tapisserie fleurie, le toit a été arraché et l’enfant revient dans la maison d’enfance. Il a grandi, se présente dans un état aussi délabré que celui de la maison, dans des vêtements trop grands pour lui, un pied nu, l’autre avec une chaussure en morceau, un casque de soldat et un nez rouge parsemé de poussière. Maladroit, malhabile, étourdi, trop grand dans cette maison de conte aux fenêtres de hobbit, il se cogne aux portes, aux fenêtres, et cherche sa mère, indéfiniment. 

 

LE RIRE TRAGIQUE

Au sein de la proposition de ce solo clownesque, si le comique de répétition est nécessaire pour atteindre l’effet escompté, parfois il se heurte à la fois de trop, parfois il semble dispensable et puis, parfois, il y a quelque chose de l’ordre de la grâce qui advient.  Une des trouvailles est de raconter le pire sans le nommer, justement à travers ce comique de répétition, qui prend ici la forme de la blague de la « soupe » et du « lait », souvenir d’enfance heureux qu’il ressasse sans cesse auprès des spectateurs jusqu’à nous épuiser. Dans le bon sens du terme. Le tragique apparait alors dans toute sa splendeur. Puisque de lait et de soupe, il n’y en a plus depuis longtemps, qu’il n’a sans doute pas mangé depuis des jours et que sa mère ne reviendra sans doute jamais. Notre rire devient alors inquiet, étouffé, silencieux.  Et c’est là où réside la force de ce spectacle : donner le temps aux spectateurs d’éprouver différents états de rire. 

Les Chroniques d'Alceste

" Emouvant, Réjouissant, Poétique."
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Un spectacle atypique où les spectateurs font partie intégrante de l’histoire.

 Philibure, c’est son nom, n’a jamais perdu son âme d’enfant. Une façon pour lui de se protéger du monde extérieur, qui lui est hostile.

 Redoutant d’être chassé par ceux qui ont juré sa perte, il se confie aux spectateurs, qui sont des réfugiés comme lui, croit-il.

 Ce personnage qui est trop grand pour entrer dans sa maison suscite l’empathie. On a envie de le prendre dans nos bras. Il s’évade en racontant des blagues et en se raccrochant à ses alliés, dont nous sommes.

 Il est gauche et ne maîtrise pas sa force physique, comme le Lennie de la pièce de John Steinbeck, Of Mice and Men.

 On a l’impression qu’il cherche toujours des pensées agréables pour supporter la dureté de la vie, lui qui est si sensible.

 On retrouve des éléments qui font penser à Hook de Steven Spielberg, Philibure semblant perdu et nous demandant de jouer avec lui.

 Cette pièce est une aventure extraordinaire.

 L’univers est unique et on est plongé dans l’histoire de bout en bout.

On se sent tout drôle en sortant du spectacle car on était totalement partie prenante.

 Un spectacle fort en émotions.

David Season

Critique Théâtre Clau

" Emouvant, Réjouissant, Poétique."

C’est lors d’un voyage en Croatie en hiver 2016 où Charly Lanthier et sa compagne jouaient un jeu de clowns entre les orphelinats, les camps de réfugiés et divers lieux rencontrés en chemin que la première image de ce spectacle est apparue à Charly Lanthier au milieu d’un village à moitié en ruine, rempli d’impact de balles, marqué par la peur dans le regard des habitants suite à la guerre d’Ex Yougoslavie.

Dans une petite maison qui fut un jour coquette mais aujourd’hui abimée par la guerre, un homme en guenilles essaie de franchir la porte trop étroite pour sa grande stature. C’est la maison de sa maman, une valise de bois à la main, il vient de rentrer chez lui, il se cache de l’ennemi . Ses yeux pétillants illuminent son visage fatigué.

Philibure est maladroit et un peu empoté dans cette petite maison trop étroite pour lui maintenant que la vie l’a fait grandir trop vite. Il  nous apprend les règles essentielles qu' il  faut connaitre pour ne point être vu par l’opposant et au besoin se défendre, la salle participe avec grand plaisir, le quatrième mur est franchi, les rires fusent dans la salle.

Un spectacle, inventif, joyeux, poétique qui nous met de « étoilettes » plein les yeux qui nous émeut par sa profondeur. Sous le rire se cache la peur et l’horreur de la guerre.

Charly Lanthiez nous enchante et nous réjouit de par sa gestuelle et la justesse de son  jeu.

Claudine Arrazat

La Provence

" Festival d’Avignon Off : La petite histoire d'un homme trop grand, une tragi comédie clownesque intimiste et intense "

Par La Provence

Publié le 07/07/24 à 18:06

On a vu La petite histoire d'un homme trop grand, de la Cie du U à l’Albatros, visible jusqu’au 21 juillet.

Philibure est un géant, il est un peu simple d’esprit ou bien il l’est devenu à la suite de ce qu’il a vécu car il revient de la guerre. Il rentre chez lui, dans la maison de sa mère (ou ce qu’il en reste) et il y mène une vie d’ermite, toujours sur le qui-vive, il ressasse ses souvenirs. Sur le plateau, une vielle gazinière, un papier peint défraîchi et un petit hublot qui laisse entrer une lumière blafarde, seul lien vers l’extérieur avec une porte beaucoup trop petite. C’est là où habite Philibure et là qu’il va inviter le public à partager ses joies, ses craintes et sa fameuse soupe au lait.

Même si l’ambiance générale est un peu sombre, le personnage est attendrissant, les situations sont inattendues et cocasse, comme lorsqu’il retrouve l’urne contenant les cendres de sa mère dans le four de la gazinière ou bien lorsqu’un dialogue s’instaure avec l’autre habitante des lieux une puce apprivoisée ! On a beaucoup aimé ce spectacle humoristique, qui est à voir à partir de 12 ans.

Patrick Denis

La Revue du Spectacle

•Off 2024• "La Petite Histoire d'une homme trop grand" Un seul en scène d'une beauté cruelle où surgit la vulnérabilité de l'homme

Philibure rentre enfin chez lui. Ou plutôt, dans ce qu'il en reste. Ce "chez lui", à vrai dire, c'est chez sa maman. Mais où est-elle d'ailleurs, sa maman ? Il a quelque chose d'important à lui dire… Il porte une petite valisette en bois, son cœur grince et son casque lui serre trop la tête. Mais Philibure a une légère tendance à la maladresse et à s'emporter. C'est tellement difficile pour un géant de s'adapter aux petites gens.

La Poésie existe encore, n'en doutez pas, et elle n'est pas loin de notre monde ! En tout cas, elle est à Avignon cet été, au Théâtre de l'Albatros. Pour le vérifier, il suffit d'aller découvrir la magnifique pièce écrite et interprétée par Charly Lanthiez, "La Petite Histoire d'un homme trop grand", pièce dont l'idée lui a été inspirée lors d'un voyage en Croatie, alors qu'il voyageait à vélo avec sa compagne durant l'hiver 2016.

"L'image est arrivée comme ça, en plein effort sur nos bicyclettes, au milieu d'un village en ruines, rempli d'impacts de balles, marqué par la peur dans le regard des habitants, suite à la guerre de l'ex-Yougoslavie (…). J'ai tout de suite su que le projet qui naissait là, ce serait un projet important, qui serait central dans ma vie d'artiste. Ça m'a pris du temps, la montagne a été longue à franchir, mais j'y suis parvenu. Je suis resté un moment comme dans une grotte, très solitaire, et mes expériences dans un cirque à roulotte en Slovénie, ou encore un cirque à mobylette au Vietnam, m'ont beaucoup aidé à concevoir ce projet".

L'acte créatif de "La Petite Histoite d'un homme trop grand", ça serait donc cela : vivre des expériences, entouré par les autres, plein d'autres à nos côtés, parcourir les routes à coups de pédales silencieuses ou de moteurs pétaradants, et penser aux souvenirs, les re-penser, encore et encore, pour poser une à une, les unes après les autres, les idées qui jaillissent ça et là ? En tout cas, si cela se révèle juste, pédalons, pédalons sur les routes d'ici ou d'ailleurs. Laissons le temps au temps d'agir à sa juste mesure, peut-être solo, solo à un moment donné pour que les choses germent un jour et mûrissent ! Mais il faut être comédien pour cela… Et posséder un supplément d'âme.

C'est en tout cas ce processus qui a opéré pour le comédien, chercheur, metteur en scène et pédagogue, Charly Lanthiez, passionné par l'art du clown depuis sa plus tendre enfance. Mais la tendre enfance a fait place à l'homme mature et sa recherche clownesque s'est vite centrée sur l'exploration du drame humain. Le petit homme est devenu grand, il a vu naître un petit homme bien à lui, et il fait désormais du Théâtre. Pour notre plus grand bonheur.

 

 

© Philippe Hanula.

Assister à "La Petite Histoire d'un homme trop grand", c'est s'autoriser des dizaines d'interprétations possibles, tant la dramaturgie de la pièce nous submerge à plusieurs niveaux. Une lumière bleuâtre, au début, surgit lentement et scrute le spectateur, comme pour le sonder, peut-être.

Où est le Théâtre, finalement, dans la salle ou dans ce qui, quelques minutes plus tard, sera le plateau avec le comédien, son jeu, une histoire ? Ou les deux ?

De "pièce", il en est question, d'ailleurs. Une pièce vieillotte aux papiers peints d'antan, une simple porte en bois et un poêle à charbon. Et une mère. Là, pas là ! Voilà pour le décor. Une petite fenêtre, aussi, à l'opposé de la grande porte par laquelle Philibure essaiera de passer à un moment du spectacle, alerté par des coups de feu et les aboiements d'un chien. "Je m'est encore emballé et je m'est coincé !".

Le reste, le tout, c'est un clown immédiatement attachant qui semble directement sorti du tréfonds d'une mine, la peau noircie, les vêtements en lambeaux et des clochettes retentissantes à chacun de ses gestes.

Mais quelle est son histoire, à Philibure ? Autant d'interprétations, probablement, que de spectateurs dans la salle. Par moments, il s'adresse à certains d'entre eux, comme pour faire siennes leurs histoires communes, les inviter à partager l'acte créatif, ample et inspiré comme les ailes d'un albatros en plein vol.

La poésie n'est pas seulement un art littéraire. C'est surtout un regard sur la vie. Et ce regard sur la vie de Charly-Philibure nous envahit d'émotions palpables dès les premiers instants du spectacle, lequel est magnifié par des lumières restreintes et sombres et, surtout, un texte éminemment poétique à l'orée du génie des Oulipiens et de leur amour du langage.

Philibure est fragile. L'Homme est fragile. La planète l'est aussi, et encore plus que d'habitude. La guerre fait rage, les impacts des balles sont visibles un peu partout sur les murs, mais il faut continuer à garder la tête haute, de préférence sans œillères ni boules Quies, juste parce que ce n'est pas envisageable.

Dans ce seul en scène d'une beauté cruelle, Charly Lanthiez, aux allures d'un Groucho Marx, d'un Charlie Chaplin ou de certains médiatiques "Papotins" tellement attachants derrière leur spectre autistique, nous apparaît tellement vulnérable, comme chacun et chacune d'entre nous, à n'en point douter.

"Je trempais le pain dans le lait avec maman. Parfois, je faisais le contraire".
Son humour grinçant touche le public au plus profond de son âme.
"Y faut qu'tu bouche-cousue", dit-il à un moment à un spectateur. Gardez le secret, cher spectateur, mais pas vous, Charly ! Surtout pas vous ! Continuez à faire le clown avec votre compagnie, continuez à vous interroger sur le fait qu'il faille tremper la soupe au lait dans le pain ou l'inverse !

Pour notre plus grand bonheur, même fragile…
"Plus les rênes se resserrent, plus la violence grandit, plus il faut célébrer la Vie."

Brigitte Corrigou

Mardi 25 Juin 2024

•Avignon Off 2024•
Du 3 au 21 juillet 2024.
Tous les jours à 18 h 45. Relâche le mardi.
Théâtre de l'Albatros, Salle Côté Jardin, 29, Rue des Teinturiers, Avignon.
Réservations : 04 90 86 11 33.

 

Ils en parlent

          « Un univers et une créature clownesque qui m’ont fait penser à « Par le Boudu » de Bonaventure Gacon. C’est tendre et doux, poétique, bouleversant de compassion. » François Deschamps, vice-président La Grande Famille des Clowns.

 

          « Un magnifique personnage, beaucoup de tendresse et d’humanité, un spectacle assez gonflé, un vrai plaisir ! » Jean-Luc Bosc de Félix et Philomène.

 

          « Lorsqu’au OFF du festival d’Avignon le public attend à la sortie du spectacle et qu’il fait silence pour écouter parler l’artiste, c’est qu’il s’est tissé quelque chose de l’ordre d’une humanité sensible, de celle qui nous (ré)unit et nous éclaire… ». Jean-Bruno Guglieminotti, co-fondateur La Grande Famille des Clowns.


Sélections

Sélectionné dans le top 20 de Avignon et moi 2023.

 

Sélectionné par La Grande Famille des Clowns pour son « Slow Clown Festival OFF 2023 ».

Reg'Arts 

" C'est un spectacle intime et émouvant rappelant que, même au cœur des tourments et des déséquilibres, la poésie peut apporter la lumière. "

L’Archipel Théâtre
25 Bis rue du Rempart de l’Oulle, 84000 Avignon

16 décembre à 19h 2023
17 décembre à 17h 2023

Dans un monde déchiré par la guerre, où chaque souffle est pesé par la tension, émerge une oasis de douceur et d'humanité. La Petite Histoire d'un homme trop grand nous transporte dans l'univers sensible et poignant de Philibure. Sur scène, un pied immense émerge, puis un corps démesuré qu’il contorsionne, tord dans tous les sens pour entrer dans sa maison, une maison abandonnée où il cherche sa mère, où il se rappelle les bons souvenirs de la soupe au lait qu’elle lui préparait sur le fourneau, mais à présent, l’ennemi est partout, les bombes explosent, il faut se cacher au moindre bruit. Il cherche alors refuge auprès de compagnons d’infortune dont le public fait aussi partie avec lesquels il peut jouer, trouver une fraternité qui dépassent les barrières de la taille et des circonstances.

On est catapulté dans un royaume où la poésie et la tendresse se mêlent à la réalité brutale de la guerre. Ce corps trop grand, cette maison abandonnée deviennent les symboles poignants de l'errance humaine dans des temps de guerre. Son casque trop serré, sa petite valise en bois, évoquent le poids de la survie dans ce monde hostile.

Philibure, campé par le comédien Charly Lanthiez est impressionnant, il incarne à merveille la dualité entre la force physique qu’il dégage et sa tendre vulnérabilité. Sa maladresse, son langage enfantin suscitent autant de rires que d'empathie, dévoilant ses luttes internes. Une performance difficile à jouer mais

 

ce clown particulier au cœur généreux,

loin des sentiers battus du clown traditionnel

réussit à nous captiver.

 

Les rires des enfants amusés par les facéties du comédien, cohabitent avec les larmes discrètes des adultes, touchés par la résonance  de son jeu.

Les décors, le costume, le maquillage évoquent à la fois la désolation de la guerre et la résilience de l'esprit humain et la musique, subtilement utilisée, amplifie les émotions. À travers le prisme de ce clown insolite, il nous invite à réfléchir sur la nature de l'humanité, sur la capacité à trouver un peu de beauté dans l'adversité.

C'est un spectacle intime et émouvant rappelant que, même au cœur des tourments et des déséquilibres, la poésie peut apporter la lumière.

Fanny Inesta

 

Musicos Magazine

" Il est impossible de sortir de cette "Petite Histoire d'un homme trop grand" en étant émotionnellement indemne et en n'étant pas "ébloui par la nuit. "

Écrit par : Gerard Huin d'Angelo, le 21/12/2023

La petite histoire d'un homme trop grand 

La petite histoire d'un homme trop grand de et avec Charly Lanthiez qui sera au Festival Off Avignon 2024 au Théâtre l'Albatros à 18h45.

Selon Édouard Louis (auteur de "Histoire de la violence") "Le théâtre est un lieu qui doit bousculer". 

Avec le spectacle décalé et bouleversant offert par Charly Lanthiez à l'Archipel Théâtre, la mission est remplie au delà de toutes les désespérances.

Comment ne pas être bousculé en effet par la thématique centrale - une guerre incivile, comme toutes les guerres - magnifiquement servie par le décor, la bande son et la régie lumière, véritables partenaires du personnage central ?

Une bicoque en "pré-ruine", un mobilier pour lilliputien, une canonnade qui ressemble à un orage dans les lointains, une lumière rouge qui palpite au rythme de la bande son telle la pulsation d'un énorme cœur ou d'un séisme en gestation.

Puis il arrive...ou tente d'arriver tant il est grand ou tant la porte est petite.

Totalement dépenaillé, couvert de hardes en loques, avec un accoutrement digne de "La cité des enfants perdus". 

Clown décalé, inquiétant comme un ogre, fragile et poétique comme un enfant dans sa stratégie de survie au milieu du chaos...y compris intérieur.

Tout son langage aussi bien corporel que verbal, surtout constitué d'onomatopées au début, ne cesse de trébucher, de flirter avec le déséquilibre à tous les sens du terme.

Le texte et la performance d'acteur de Charly Lanthiez nous entraînent dans les méandres d'une folle histoire où l'instinct de survie prend des dimensions inattendues, à la lisière de l'absurde ou du surréalisme, mais totalement envoûtantes.

Il est impossible de sortir de cette "Petite Histoire d'un homme trop grand" en étant émotionnellement indemne et en n'étant pas "ébloui par la nuit".

Merci à @Dominique Lhotte pour ses coups de cœur audacieux, bravo à Joris Carré pour sa mise en scène émouvante, à J-L Dalloz pour son astucieux décor en trompe l'œil, et à Julien Boé pour sa bande son hypnotique.

Gérard Huin d'Angelo

Les Arts Liants

" Un spectacle tendre et joyeux et d’où l’on sort heureux, le cœur léger et le sourire aux lèvres.  "

Écrit par : Peter Barnouw, le 19/12/2023

Nous le savons bien, le Festival d’Avignon draine des compagnies de théâtre et de danse, du théâtre clownesque et du théâtre burlesque, des seul.e.s en scène de toute la France, voire du monde entier.

Alors, lorsqu’une compagnie de notre région et notamment du Vaucluse se lance dans l’aventure, je suis plus que curieux de savoir quel type de spectacle vivant existe dans notre département.

Et je n’étais pas déçu. Loin de là. Imaginez-vous une sorte de pièce. Salon, cuisine, débarras, tout ce que vous voulez.

La pièce est vide. Dehors il y a du bruit. Des bruits un peu inquiétants. Quelqu’un essaie d’entrer, ouvre la porte et n’arrive pas à entrer dans cette pièce. Beaucoup trop grand. Après beaucoup de contorsions et d’essais il y arrive. Enfin !

Et le spectateur se pose la question : qui est-il, cet homme trop grand. Est-il seul ? Un réfugié ? Un soldat qui cherche refuge ? Philibure, car tel est son nom est un soldat. Un soldat qui en marre et qui a envie que tout s’arrête. La guerre, les bruits, la vie si difficile d’un soldat qui n’a pas envie de l’être.

Philibure est un homme bon mais tellement maladroit. Et comme les choses ne vont pas comme il souhaite qu’elles aillent, il s’emporte. Facilement. Et parfois il prend le public à témoin. Mais il le fait avec tellement de gentillesse et de maladresse que l’on le pardonne très vite.

Et que l’on ait envie de l’aider. De le prendre en charge. De faire des choses pour lui.

C’est une petite histoire d’un homme trop grand qui essaie de s’en sortir et qui s’en sort.

Un spectacle tendre et intime,

très poétique et empreint de magie,

 

qui, comme dit Charly Lantiez, alias Philibure, permet de gratter les peurs des adultes et de réveiller les cœurs des enfants.

Un spectacle clownesque ? Peut-être.

Un spectacle burlesque ? Peut-être.

En tout cas, un spectacle avec un mélange des deux, un spectacle tendre et joyeux et d’où l’on sort heureux, le cœur léger et le sourire aux lèvres.

Théâtoile

" Sa capacité à communiquer la vulnérabilité émotionnelle du personnage combinée à une mise en scène sobre et à un scénario poignant, laisse les spectateurs à la fois émus et inspirés et éclaire les aspects les plus profonds de l’expérience humaine. "

Écrit par : Marie-Christine Vaxelaire, le 14/01/2024

La petite histoire d'un homme trop grand 

Dans un monde théâtral souvent dominé par des récits conventionnels,

« La petite histoire d’un homme trop grand’’, créée et interprétée par Charly Lanthiez,

 

se distingue comme une pièce exceptionnellement

émouvante et profonde.

Ce géant, malgré sa stature imposante, est dépeint avec une sensibilité et une vulnérabilité enfantine. Sa quête pour retrouver sa mère transcende la simple recherche physique; c’est une quête d’amour, de sécurité et de réconfort dans un monde qui semble trop petit et étroit pour lui.

À l’extérieur de cette maison, le monde est un théâtre de guerre et de tumulte. Les bruits du tonnerre et les échos de la violence servent de toile de fond, reflétant les conflits internes du protagoniste. Cette atmosphère de chaos met en relief la quête de paix intérieure de l’homme géant, luttant contre sa propre tempête émotionnelle.

La pièce brille par sa capacité à représenter

la fragilité humaine dans toute sa complexité.

 

Le géant, personnage central, symbolise la dualité de l’existence humaine : fort en apparence, mais éminemment fragile et vulnérable. Cette représentation met en lumière le besoin universel de connexion et d’acceptation. Car face à la solitude et à la peur, le personnage principal trouve refuge dans l’invention de jeux.

Ces moments de légèreté et d’humour apportent un équilibre nécessaire à la pièce, démontrant la résilience et la créativité de l’esprit humain même dans les moments les plus sombres.

« La petite histoire d’un homme trop grand’’ réussit à toucher l’âme du spectateur, créant une connexion profonde avec le personnage principal. Les émotions sont palpables dans la salle, le public voyageant avec le géant à travers ses joies et ses peines.

 

C’est une expérience qui éveille une empathie profonde

et une réflexion intérieure,

qui va bien au-delà du divertissement.

C’est un miroir tendu vers l’âme humaine, explorant avec finesse les thèmes de la vulnérabilité, de la solitude, et de la quête d’amour.

 

La performance exceptionnelle de l’acteur principal qui livre une performance marquée par une sensibilité et une finesse humaine, captive le public. J’ai particulièrement apprécié sa capacité à communiquer la vulnérabilité émotionnelle du personnage combinée à une mise en scène sobre et à un scénario poignant, laisse les spectateurs à la fois émus et inspirés et éclaire les aspects les plus profonds de l’expérience humaine.

Marie-Christine Vaxelaire

La Théâtrothèque

" Entre rire et souffrance, entre légèreté et peur, notre comédien Charly Lanthiez nous emporte dans sa vie. Et nous riions, et parfois nous pleurons.  "

Écrit par : Geneviève Brissot, le 19/12/2023

La petite histoire d'un homme trop grand 

Un clown trop grand à du mal à pénétrer dans sa maison trop petite ! C'est la maison de sa maman. Dehors, c'est la guerre...

Notre clown retrouve les meubles, se remémore ses souvenirs et cherche sa maman. Et dehors les bombes explosent, c'est toujours la guerre.

La soupe au lait, grand moment digne d'un chef, difficile d'avoir la recette exacte.

 

Entre rire et souffrance, entre légèreté et peur, notre comédien Charly Lanthiez nous emporte dans sa vie. Et nous riions, et parfois nous pleurons.  

Un chouette moment. Moi qui n'aime pas les clown,

là je fus surprise, étonnée, émue. 

Avignon & Moi

" Une pépite poétique, une parenthèse enchantée à la fois douce et amer avec une fin à vous mettre des étoiles plein les yeux, au sens propre comme au figuré. "

Publié par : Mathilde P., le 18/12/2023

La petite histoire d'un homme trop grand – notre critique

Titre de la pièce : "La petite histoire d'un homme trop grand"
Lieu : Théâtre l'Albatros
Horaires : 18h45
Dates : du 3 au 21 juillet 2024
Auteur : Charly Lanthiez

Interprète : Charly Lanthiez

Nous nous trouvons propulsé en Europe de l'est, là où les pays souffrent de la guerre et des bombardements incessants. Philibure rentre chez sa maman pour la chercher ! Il est trop grand dans un monde où tout est petit : la maison, le décor, le mobilier,... Philibure semble être un intrus dans cette composition. Il vient pour délivrer un message important à sa maman mais ne la trouve pas alors, en l'attendant, joue avec le public, raconte des anecdotes, des souvenirs, des blagues.

Mais voilà, la guerre ne s'est pas arrêtée et surtout il y a Serge dont il faut se cacher. Au milieu de ce contexte chaotique, Charly Lanthiez incarne un géant un peu nonchalant, maladroit, un personnage au grand cœur mais surtout à l'âme d'enfant qui vous invite dans son univers poétique et dramatique. La magie n'existe pas sur scène et pourtant !

 

Il a le pouvoir de donner vie à l'invisible,

de rendre visible l'invisible en nous présentant son amie moumou, sa maman, Serge…

Le comédien a l'art de nous parler de sujets graves (la mort, les bombardements, la guerre, la peur des autres, la différence,  l'intolérance, ...) grâce à son arme : le rire. Celui-ci devient magique sur scène car il permet d'aborder avec légèreté ce qui fait grincer des dents et est amer à avaler. Un monde trop petit ou un homme trop grand ? Mais les questions restent les mêmes : comment réagir lorsque le monde part en lambeau? Quelle attitude adopter lorsque l'on ne rentre pas dans les cases ? Charly devient un clown pour nous faire rire avec ses gaffes, nous faire voir et imaginer l'invisible. Voilà la magie de cette pièce dure au niveau du fond mais légère poétique et tendre au niveau de la forme et de la mise en scène.

La pièce porte à nous faire réagir sur notre regard face à la différence et à la guerre comme un écho au monde actuel. Il peut y avoir plusieurs lectures à la pièce et les enfants peuvent venir la voir mais seulement à partir de 8 ans, pas avant. Les adultes comprendront plus rapidement l’intensité de la pièce, du jeu d’acteur mais aussi les drames qui jonchent la vie de ce géant au cœur pur.

Pour nous, “la petite histoire d'un homme trop grand” se révèle être une pépite poétique,

 

on a envie d'y retourner et

de se laisser bercer par ce clown si pur,

insouciant et innocent dans un monde trop dur.

 

Une parenthèse enchantée à la fois douce et amer avec une fin à vous mettre des étoiles plein les yeux, au sens propre comme au figuré.

L'Horizon et l'infini

" Philibure, interprété par le comédien Charly Lanthiez est stupéfiant grâce à la merveilleuse dualité entre la force et la douce vulnérabilité qu’il incarne. "

Publié par : Cristina., le 16/02/2024

La petite histoire d'un homme trop grand 

Nous sommes dans l’Europe de l’Est pour rencontrer Philibure qui rentre chercher sa mère. Nous le découvrons grand dans un monde où tout est tout petit.

La maison et les objets semblent plus adaptés à des Schtroumpfs qu’à lui. Philibure semble être une pièce dans un trop petit échiquier.

En attendant sa maman ce géant au grand cœur amuse le public et l’émeut aussi. La magie du théâtre opère et nous nous retrouvons dans l’univers poétique et doux d'un grand enfant.

Le spectacle trouve la difficile et parfaite alchimie pour traiter et rendre légères des thématiques importantes et dures, comme la guerre, avec le plus grand respect.

La présentation de la pièce nous dit que :

« … La Petite histoire d’un homme trop Grand est un voyage entre deux mondes, celui des hommes, et un Autre, qui gratte les peurs d’adulte et réveille les cœurs d’enfants… »

Et ce parfait, superbe description du rôle de notre gentil «Pantagruel » (similitude juste pour la taille et l’esprit d’enfant).

Philibure, interprété par le comédien Charly Lanthiez est stupéfiant grâce à la merveilleuse dualité entre la force et la douce vulnérabilité qu’il incarne.

À voir à partir de huit ans et jusqu’à l’infini et plus encore !  

 

Cristina 

VivantMAG

" Il a l'allure d'un vieil homme bossé, brisé, et pourtant en contraste. Un regard ! des yeux intensément pétillants de jeunesse et d'intelligence !"

Écrit par : Patricia Gueperou, le 21/12/2023

La petite histoire d'un homme trop grand 

Je n'ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens

à la fin du spectacle parce que je suis touchée,

tout simplement, en plein coeur peut-être,

mais c'est tout l'art du clown contemporain...

 

Le clown est un personnage. Comment est celui-ci ? Trop grand, pour la petite porte par laquelle il fait son entrée, une valisette à la main. 

Mal habillé, un vieux pardessus, un pantalon trop grand et tâché, une seule savate, déchirée, un gant percé, un nez (on dirait presque abîmé), un casque sur la tête. Il a l'allure d'un vieil homme bossé, brisé, et pourtant en contraste. Un regard ! des yeux intensément pétillants de jeunesse et d'intelligence !

Charly Lanthiez, l'acteur, est un artiste voyageur : son personnage est "né" alors qu'il pédalait à vélo en Croatie. Depuis, le personnage prend forme, il mature ; quelque chose de l'histoire personnelle de Charly se dit, se transmet...

Ce spectacle et toutes les petites histoires qui s'y racontent, seraient-elles comme des actes de résistance, des actes d'enfance, au coeur d'un monde trop compliqué ?

 

Bravo pour les "trouvailles", le clown est inventif et facétieux ! Bravo pour la musique et la lumière, qui magnifient le jeu du personnage. Le spectacle est profondément vivant et interactif. Amusons-nous !

Pendant le Festival 2023 à la première représentation il y avait 2 spectateurs, puis 4, puis petit à petit, la salle s'est remplie ; nous aurons le plaisir de revoir ce spectacle au Festival 2024.

PS : Petite étoile, en langue clown, ça se dit : "Etoilette"...

 

Patricia Gueperou

Théâtrogène - Critique théâtre et culture

" Un univers un peu trash et poétique qui nous happe. La magie opère : nous avons voyagé dans une dimension supérieure du sensible ! "

lundi 18 décembre 2023

Un soir de décembre dans la petite maison du grand clown solitaire : Charly Lanthier à l'Archipel

La petite histoire d’un homme trop grand est un solo de clown contemporain qui convoque une certaine nostalgie.

En effet, si l’esthétique (inspirée par le voyage de Charly Lanthiez en Croatie d'après guerre, il y sept ans) peut nous rappeler celle d’un passé lointain en France ou celle de certains pays de l’Est,  l’histoire, elle, est très contemporaine, même atemporelle, puisqu’elle nous parle des turbulences émotionnelles d’un personnage attachant qui prend les traits d’un géant qui habite une maison en ruines et nous raconte sa difficulté à garder ses amis en vie…

 

Ne nous y trompons pas, ce n’est pas un énième discours sur les actualités. Lorsqu’on questionne l’artiste sur ses intentions, ce n’est pas de la guerre qu’il souhaite parler en premier lieu. Pour lui, la guerre qui est figurée ici, est une guerre intérieure, que nous devons tous mener afin de ne pas encombrer le monde de brutalité. Cet enfant trop grand est peut-être un adulte qui a gardé son âme d’enfant, et, en tous cas, selon les dires même de l’auteur et interprète, sa taille, immense,  c’est celle des sentiments. Il ressent tout trop fort, tellement fort, qu’il peut écraser sans le vouloir tous ceux qu’il aime.

 

Voilà pour nous, spectateurs, une invitation typique de la liberté que nous offrent les clowns de nous laisser submerger par notre imagination, quitte à projeter sur les propositions de Charly Lanthiez les métaphores qui nous sont propres et témoignent de nos inquiétudes. En effet, l’un pourra y voir un paysage de guerre, un autre y verra le dessin d’une enfance brisée, une autre le merveilleux auquel on accède quand on sait rester un esprit simple, on peut aussi y voir un travail poétique sur le travail de deuil ou la nécessité de se raconter des histoires, dans un monde mal taillé pour les personnalités hors-normes.

L’histoire se dessine à travers les itérations du langage propres au personnage qui a un mal fou à entrer dans sa propre maison, tant la porte de celle-ci résiste à sa démesure !

En effet, la clef du monde de cet enfant géant écrasé de solitude, c’est ce souvenir d’un temps d’insouciance quand sa mère s’occupait de lui, et lui préparait une soupe au lait. Ce souvenir, ritournelle réinterprétée en permanence, se fait tantôt souvenir mélancolique, tantôt blague, tantôt porte ouverte vers l’autre, puisque ce tendre géant n’a de cesse de se faire des amis, copinant avec quelques spectateurs, tout en les prévenant du risque qu’ils encourent…

Le décors est très réussi, très astucieux et pourtant simple. Tout repose sur deux ouvertures/fermetures : la grande fenêtre ronde qui donne sur l’extérieur, à gauche, et donc sur le danger possible, la porte, trop petite, qui permet de visualiser très vite la dimension “géante” du clown. Une vieille cuisinière à charbon ou à bois est aussi d’importance. C’est sur elle que la maman faisait la soupe au lait . C’est le feu de la mère, la chaleur et….Vous verrez….

La lumière est très importante, toujours pauvre,

donnant une ambiance à la Dickens,

proche aussi parfois du conte.

Quant aux accessoires et costumes, là aussi ils comptent pour beaucoup dans cet univers un peu trash et poétique qui nous happe. De grandes oreilles, une redingote du 19ème toute empoussiéré, un casque de soldat un peu vert de gris…Un pantalon déchiré qui laisse apparaitre les pieds nus de ce pauvre hère qui ne se plaint jamais et tente au contraire de nous séduire, de nous raconter des blagues et même de nous protéger d’un certain Serge, qui tel Godot, ne se montre jamais !

Lorsqu’on a la chance de rencontrer l’interprète, on mesure tout le travail de construction de son personnage !

Il s’est totalement fondu dans le cœur de ce géant abîmé, presque une gueule cassée, et désespérément seul ! La magie opère : nous avons voyagé dans une dimension supérieure du sensible !

 

Quand on regarde le parcours de la compagnie du U, qu’il s’agisse d’un tour du monde à vélo, d’une tournée de duo de clowns en Took-took au Vietnam, ou de leur appétence pour l’humain fragile (clowns d'hôpital) et toute l’attention que ses membres portent à la différence en tant que richesse, on comprend que les chemins faciles ne les intéressent guère mais qu’ils prendront soin de nous permettre d’appréhender les sujets les plus complexes de façon fine, douce et poétique.

 

Ce solo de clown peut être vu par des humains sensibles âgés de 8 à 108 ans !

Que le clown soit avec vous en cette saison de fêtes de fin d’année !

Adeline Avril

OH Pardon TU Lisais

" Une heure de spectacle poignante où l’altérité et la guerre utilisent les canaux de la poésie et de la symbolique pour nous faire ressentir avant de réfléchir. "

Écrit le 23/12/2023

La petite histoire d'un homme trop grand 

Un solo de clown qui réveille notre sensibilité, titille nos émotions et fait vibrer nos p’tits cœurs !

Philibure, (trop) grand, (trop) exalté, (trop)sensible, (trop) maladroit, vit chez sa maman à laquelle il est très attaché. Dans leur petite maison, tout semble (trop) étriqué pour ce géant différent, aussi fragile en dedans qu’il parait fort en dehors. Aujourd’hui, il est pressé de raconter un secret à cette maman que nous ne verrons jamais, cette maman qui ne semble plus de ce monde, vraisemblablement emportée par la guerre qui rugit dans cette Europe de l’Est.

Alors Philibure nous partage ses peurs, nous met en garde contre Serge, nous présente son ami le poux, petite bestiole en marge, elle-aussi ! Il nous partage aussi sa soupe au lait, sa petite madeleine de Proust à lui.

Une heure de spectacle poignante où l’altérité et

la guerre utilisent les canaux de la poésie et de la symbolique

pour nous faire ressentir avant de réfléchir.

 

Pas de grandes palabres ni de grands principes, juste une humanité bouleversante qui nous rejoint dans le silence du cœur.

Charly Lanthiez sera sur scène au festival Off 2024 d’Avignon, à l’Albatros rue des teinturiers !

Arts Culture Évasions

" Ce personnage burlesque émaille son discours de blagues qui enchantent les spectateurs. Ses propos humoristiques, parfois doux-amers, sont empreints de tendresse, voire de sagesse qui éveillent notre cœur d’enfant."

Écrit par : Léa Berroche, le 17/03/2024

La petite histoire d'un homme trop grand 

Philibure rentre chez lui c’est à dire chez sa mère. Maladroit, agité et nerveux, ce personnage a du mal à s’adapter aux autres plus petits que lui car c’est un géant. Il raconte ici sa vie quotidienne, ses déboires, les dangers qui le guettent. Un certain Serge pourrait lui faire du mal, il va jusqu’à mettre en garde la public contre les menaces éventuelles de cet individu!


Ce personnage burlesque émaille son discours de blagues qui enchantent les spectateurs, mais pas que ses propos humoristiques, parfois doux-amers, sont empreints de tendresse, voire de sagesse qui éveillent notre cœur d’enfant.


La mise en scène de Joris Carré sert habilement le texte en dégageant au mieux le caractère insolite,

comique et imprévisible des diverses situations.


Charly Lanthiez présentera ce superbe seul en scène au festival d’Avignon 2024.

Radio alliance plus

Par Sylviane, 18/12/2023

Hier un clown magnifique.

Nous pensons à toutes les populations victimes des guerres.

Clown, tristesse , poésie et rire !

Festival Off Avignon 2024 à l’Albatros

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